lundi 31 mars 2014

LES ECOVILLAGES


Ecovillage/Quoidevert

Rupture avec la fatalité, aux bougies et aux torches en milieu rural, trois écovillages sortis de 50 années d’inaccessibilité aux services énergétiques.


Thiasky (communauté rurale de Oréfondé, département de Matam, région de Matam), de Kak (communauté rurale d’Oudalaye, département de Ranérou, région de Matam) et de Dar Salam (communauté rurale de Dialacoto, département de Tambacounda. Trois écovillages sortis de 50 années d’inaccessibi-lité aux services énergétiques, grâce à la collaboration de l’Agence nationale des écovilla-ges (ANEV) et à la société fran­çaise Schneider Electric


Il a été installé dans chaque village une microcentrale de production d’électricité autonome alimentée en énergie solaire. Cette solution standard, appelée «Villasol», est constituée de panneaux photovoltaïques, d’une batterie centrale et d’une station de charge de batteries portables. Permettant un système de recharge communale.
L’installation est ainsi en mesure de répon­dre aux besoins domestiques, commerciaux et collectifs d’une centaine de foyers. Sans avoir à être raccordée au réseau national, tout en per­mettant le fonctionnement des services commu­naux (établissements scolaires, centres de santé, approvisionnement en eau, éclairage collectif).

Grâce à cette solution d’électrification «lowcost», les populations à la base de la pyramide sociale ont accès à l’électricité sans dépendre du réseau national. Ils ont rompu, du coup, avec la fatalité de l’éclairage à la bougie et aux lampes torches. De plus, l’utilisation de la technologie LED leur fournit une solution verte, réduisant ainsi l’empreinte écologique de la mini centrale énergétique.

Par ailleurs, avec la concession communau­taire et la systématisation du payement des ser­vices, grâce aux coûts de câblage réduits et au modèle économique lié à la charge de batterie, le retour sur investissement de la solution Villasol est estimé à moins de cinq ans. Aujourd’hui, chaque ménage dispose de deux points lumineux (lampes LED) avec une batterie dont le coût de recharge est estimé à 250 FCFA.

En sus de l’électrification domestique, les écoles, les cases de santé et les maisons des jeunes ont été directement branchées à la centrale, dans le souci de raccourcir le délai du retour sur investissement.
Enfin, il a été installé au sein de chaque écovillage deux centres cinématographiques.
Cliché/ANEV


                                                                                                                                


                                                                                                                                Ibrahima SALL Agro-économiste

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