mercredi 5 mars 2014

Au sortir des débats lors du panel scientifique, neufs recommandations ont été retenues Il s’agit de :

    1)  -  Mettre au point un programme intersectoriel dans  un cadre formel de capitalisation des acquis c’est a dire  l’équivalant d’un système d’information sur la gestion  des terres et des autres aspects qui ont été développés durant ces journées éco- citoyennes. C'est-à-dire  un système qui permet de capitaliser les acquis et de les diffuser a grandes échelles.

-          2) –Mettre en  place d’un système de financement durable  avec une approche interministérielle porté  soit par la primature ou soit  le ministère de l’environnement et du développement durable .C’est un aspect qui manquait,  on note des initiatives éparses ,  mais on n’a pas un appui conséquent dans le cadre d’un programme  structurant au niveau national ; ce qui permettrait de régler ce problème de la prise en compte de l’environnement  au PIB .

-          3)-  Créer un observatoire pour régler la question de l’évaluation de la contribution de l’environnement au PIB, Un cadre formel qui pourrait passer par un protocole d’accord entre l’ANSD et les ministères techniques comme celui de l’environnement et du développement durable.

-          4)- Redéfinir les zones agro - écologiques du Sénégal ; dans le contexte de glissement des OGM  ou encore de changements climatiques,  de même que les changements de pratique qui ont beaucoup évolué  en milieu  rural.

-          5)- mettre en place d’un cadre juridique pour gérer la commercialisation et l’utilisation des pesticides a l’image des textes qui réglementent la vente des produits vétérinaires. ‘Ne peut pas vendre un vaccin ou un  produit vétérinaire qui veut’’  .Le même cadre peut être initie par  un département du  ministère de l’agriculture comme la  DPV .un  même texte peut être initie et propose au parlement.’’c’est dangereux de vendre un produit dont on ne connait  ni  la composition ni la référence, ni les conditions d’utilisation..’’.C’est un problème, donc une préoccupation qu’il faut prendre en compte.

-          6)- Vulgariser les produits et les méthodes  alternatives de lutte contre les ravageurs .Les pesticides sont un mal nécessaire d’où le terme ’’ d’utilisation raisonnée’’. la révolution agricole qu’on entend parler en Asie, elle a été faite a partir de l’utilisation  à la limite ‘’démesurées ‘’des pesticides. C’est ahurissant, quand on vous dit ce que l’Asie utilise en termes de quantité de pesticides  et pourtant, c’est elle  qui nous vend du riz par exemple. L’agriculture biologique c’est bien mais pour le moment un luxe. Son niveau de productivité et l’accès aux intrants sont tels qu’on ne peut pas l’ériger en règle.par contre il faut l’encourager .Il faut le promouvoir.

-          7)- Vulgariser les  combustibles alternatifs ce qui nous permettra de gérer les ressources naturelles

-          8)-Promouvoir  l’entreprenariat dans le secteur forestier. Promouvoir le  développement du droit a la propriété .Même si on n’a pas la recette, il faut commencer.

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-          9)-Encourager la domestication et la réintroduction des plantes, parce qu’elles gèrent l’essentiel ou une part importante de l’économie
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