lundi 2 mars 2020

Quoi de vert ?: Sénégal : Petersen pas encore connecté au Bus Rapi...

Quoi de vert ?: Sénégal : Petersen pas encore connecté au Bus Rapi...: Une dizaine de véhicules stationnés sur la chaussée, les trottoirs squattés par des vendeurs à la sauvette, armés de haut-parleurs portatifs...

Sénégal : Petersen pas encore connecté au Bus Rapid Transit- BRT (Reportage)

Une dizaine de véhicules stationnés sur la chaussée, les trottoirs squattés par des vendeurs à la sauvette, armés de haut-parleurs portatifs pour attirer les clients, la fumée des gargotes et des pots d’échappement  rompent l’acuité visuelle, et font suffoquer plus d’un, les pièces de moteurs et de carrosseries jonchent le sol, trainant l’huile qui entache l’asphalte, les voitures sur le départ lancent des coups de klaxons  pour se frayer un chemin, symbolisent la saturation de la voie. Nous sommes à l’entrée de la gare routière de Petersen. L’établissement recevant du public est en plein centre-ville et sert de Parking aux Bus « TATA » de l’Association pour le financement du Transport Urbain (AFTU), qui desservent Dakar et sa périphérie.

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Par Pape Mbor Ndiaye

mardi 11 septembre 2018

Le Sénégal : De plein pied dans l’énergie fossile.

Accident de Farmington



Au fur et à mesure que les effets des changements climatiques se manifestent, le Sénégal tend de  plus en plus vers l'énergie fossile. Découverte de pétrole et de gaz, centrale à charbon en cours de construction. Certes, les apports de ces énergies ont été cruciaux pour le développement des pays du nord mais ils drainent aujourd'hui une identité liée à la responsabilité historique de cette menace de premier plan.


L'exploitation du fossile renvoie au désastre dans la plèbe sud. Comme beaucoup de pays,  c'est le cas du Nigéria ou la situation écologique du delta est inqualifiable ou du Congo qui vegete en  queue de classement des Nations Unies sur l'indice de développement humain (0,5). Le Sénégal sans exploitation aucune  est à (0,4), tous deux pays à économies fragiles. Les Enr fossiles sont aussi la source du déséquilibre des écosystèmes climatiques avec l'empreinte anthropique. Et en en croyant la science, "Afrique va plus subir les impacts de ce dérèglement" . Au sujet de ce qui précède est-il pertinent d'apprivoiser ce sentier ? Dans le corpus qui suit, Le charbon va constituer notre point élu.



-          Les sénégalais (ses) savent-ils ce qui leurs arrivent, avec les médias qui entretiennent le flou sur le mot «Charbon» ? 

C'est à travers le journal de la RTS (Samedi 22 avril 2017) que j'ai compris. En tombant sur le journal en Oualaf de 23 heures. La journaliste, une dame parle de l'affaire de la centrale à keurigne charbon de bois en Oualaf. Ce Qui m'a amené à phosphorer  sur le sujet.Pour être sérieux, il est ici question de charbon, qui est une mine-roche; roc «docc» en Oualaf). Elle s'extrait de la croûte terrestre et permet la  production de l'électricité, loin du charbon de bois c'est à dire «le Keurigne».


Ceci  dit, bon nombre de justification de l'exploitation du charbon. Renvoie à la lutte contre la précarité énergétique. Une situation qui manque de légitimité pour un pays qui a une politique stratégique environnementale. Et de surcroît n'a pas encore atteint sa maturité énergétique. Sous exploitant son potentiel propre; ( Potentialité solaire 1800 kwhm2 année emplacement et Potentiels ressources énergétiques Enda-2006 Energie, Enefebio 2007) rien  qu'avec l'Hydro-électrique le potentiel de la Sénégambie (fleuve) est Évalué à 1400 MW stipuler par le rapport mentionn ci - dessus ce qui couvre la demande nationale.
 Notons que dans le cas d'espèce,le mix - Énergétique ne fait pas  sens, par souci de précaution et de responsabilité on ne peut pas être un pro-charbon et un pro-solaire à la fois.


-          Pas de compromis possible avec le charbon: Le Sénégal vers un bilan carbone désastreux réactualisant une énergie moyenâgeuse.
 Le manque de conscience environnementale du gouvernement sénégalais à ouvrir la boite de pandore. Certes, on peut comprendre que la dichotomie de l'énergie face flotter  l'esprit des gouvernants, mais aussi pour une idée de croissance, le défi vital pour nos économies reste le développement tout en respectant l'environnement. Voire réduire les gaz à effet de serre en limitant notre dépendance aux fossiles. Faisons un tour d'horizon des émissions de gaz à effet de serre, sur le graphique ci-dessous.
Emission de GES  

« Le charbon est la source d'un tiers des émissions mondiales de gaz confondus. Ces centrales plus de gaz à effet de serre que les transports (98% du transport fonctionne au pétrole) ou que les chaudières industrielles ou que l'agriculture » .  


-          Impacts environnementaux (A t-on franchi le Rubicon)
 Sur ce qu'il Qualifie  de «la , plus au monde Dangereuse énergie» lors de sa combustion, Dans l' article du 1 novembre 2011, l'expert en  énergie J-M Jancovici, revient sur le charbon.
 
Il estime qu ' aà l' occasion de cette combustion, divers composants, sont présents dans le charbon, soit conçus par la combustion, vont être libérés. La première partie de cette série concerne les composés qui ne contiennent pas la combustion du charbon, mais qui ne sont pas non plus exclusives en pareil cas!
  • Comme le charbon contient du soufre, le produit de combustion du SO2 (dioxyde de soufre), comme dans le cas du soufré. Le SO2 est un facteur aggravant de pathologies cardiovasculaires et pneumologiques. Ce SO2 se combine également avec l'eau pour l'acide sulfurique ancien, qui acidifie l'eau de pluie, peut accélérer le dépot d'espèces végétales,
  • Comme pour la combustion à l'air, il y a production d'oxydes d'azote (NOx), entre autres -   quand ils sont mélangés à des hydrocarbures imbibés de beaucoup de soleil (l 'ozone est un irritant et un toxique),
  • Une combustion d'un corps solide n'est jamais parfaite: elle libère des molécules d'hydrocarbures imbrûlés. Dans cet ensemble, il ya souvent un peu de méthane, mais aussi des hydrocarbures aromatiques (qui contient des molécules contenant un cycle benzénique, et pas du tout un premier pas bien documenté,
  • S'il n'y a pas assez d'oxygène, ce qui produit souvent dans les poêles domestiques ou à charbon, il y a une formation de monoxyde de carbone, qui est toxique puissant, peut tuer les habitants des décès survivent chaque année en Europe pour cette raison.
Ensuite, on va trouver la libération de composés, plus des exotiques » de l'uranium ».


La question de abordant l'incidence du charbon sanitaire, il nous CERTIFIE en démoulant l'étude de R.Finkelman du US Geological Survey Que: «  des élèments fomenter Compose Plus ou moins Toxiques (chimiquement), Pouvant Causer des lésions des os, des dents, du système nerveux central, de la peau »…

Effet conjugue d'une déficience en vitamine D et
 d' un empoisonnement fluor - venant du charbon sur un enfant chinois.

Plus loin, une étude réalisée par le Tshingua en 2012, dans le pays qui produit la production mondiale, et que le smog créé par la combustion du charbon a tué environ 670.000 chinois. Principalement des accidents vasculaires cérébraux, des cancers du poumon, des maladies coronariennes et pulmonaires.
Une étude précédente publiée dans la célèbre revue le lancet avait estimé que la pollution de l'air avait contribué au décès prématuré de 1,2 million de personnes en Chine en 2010. »
Hyperkératose of mains en raison d'un empoisonnement à l'arsenic en Chine.
L'arsenic est disséminé dans la nourriture et l'air intérieur
 par la combustion du charbon dans les poissons domestiques.

Aux États-Unis, l'accident de Farmington en virginie-occidentale est un document indiquant que le mineur n'est pas prématuré d'une catastrophe minière  .
De ce côté de la rive, plus de 76 000 enfants sont atteints de maladie pulmonaire par le vocable «poumon noir» entre 1968 et 2010. En 1969, un après les événements survenus à Farmington et une protestation s'est produite par 40 Des enfants contre la maladie des poumons noirs, cette maladie a été identifiée comme une maladie professionnelle et des efforts ont été faits pour aider d'autres victimes.

Au demeurant, plus qu'une préoccupation sectorielle, c'est l'avenir de la population sénégalaise qui se joue. La soutenabilité de cette exploitation primaire va dépendre du potentiel des acteurs du secteur privé et de leurs parties prenantes, incorporant certaines dimensions pour agir à juste titre. Aujourd'hui, les voyants sont rouges pour ce pays qui participe à Rio 92, intégrant en plus les grands principes du développement durable dans une stratégie politique. Cependant, devant ce panorama ou s'offre toutes les possibilités, le sentier de la dépendance ne doit pas être plus ainsi que se permettre de négocier les leçons de l'histoire, la voiture c'est le bien être des générations actuelles et futures.


                                                                                               Par pape Mbor Ndiaye

Sources:
Services de sante et services humains, centre de controle et de prevention des maladies.      The_Farmington_Mine_Disaster_of_1968.                                                        jancovici.com/transition-énergétique.                                                            
Robert.B.Finkelman US Geological Survey.                                                                                                                          



jeudi 14 juillet 2016

Reportage : Plus que deux cent (200) jours pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en riz au Senegal.


« Il faut qu’à partir de 2017, nous n’importons plus un kilogramme de riz ». Déclarait  Macky Sall, lors de sa  tournée  dans la vallée du fleuve, en octobre 2014.Une évidence, il faut que le Sénégal apprenne à se nourrir tout seul. Et pour ce faire, par l’intermédiaire du ministère de tutelle, le Président  souhaite exploiter les dix-huit mille (18000) kilomètres  de terres de la vallée. En atteignant une production d’un million six cent (1.600.000) de tonnes de riz en 2017. 


L’eau, la terre, et le capital, tels sont les trois fondamentaux pour  réussir un projet agricole. L’épine dorsale de cette activité repose sur la maitrise de l’eau. Etat de fait soutenu par le doxa multimillénaire, partagé par tous : « L’Egypte est un don du Nil ». En effet, si le Nil en tant que ressource environnementale conditionnait l’activité économique et sociale de l’Egypte. Les experts  de la SAED le savent, la prospérité de la vallée et du pays dépend de la gestion du fleuve Sénégal. Au même titre que La maxime égyptienne, ce  tentaculaire objectif revient en boucle sur les médias, dirige  la conscience des producteurs de la vallée. Et se définit comme étant, « la possibilité pour un pays de subvenir à ses besoins alimentaires de son peuple par sa seule et propre production». Appliquée au riz, Sera-t-il possible de venir à bout de ce souhait du Président ? Cette « grande offensive » ou « grand bond » comme on l’a déjà entendu sous d’autres expressions est - ce relevable ?  Les producteurs sont-ils en phase avec les dires du chef de l’Etat ? Est-ce une mesure durable ? Passons au scanner l’état de confiance des différents acteurs avec ce reportage de quoi de vert mag.

L’abondance ou l’émergence théorisée par l’actuel président sénégalais « repose sur le roc de l’agriculture conventionnelle ». Intrants, fertilisants chimiques, herbicides, station de pompage, conduite des eaux, systèmes d’irrigation de pointe, tracteurs… tous les moyens sont mis en route pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz sous le drapeau de l’agriculture intensive, dans moins de deux ans. Pour nous en convaincre, nous avons fait un déplacement à « thilène » et à «  Ndiaye Mberes » dans la vallée du fleuve sénégal  pour mesurer l’ampleur de ce challenge politique.
 



« C’est avec ce riz  de qualité que l’Etat a opté, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire d’ici 2017 ».
Il est 16 heures. Après trois heures  (3heures) de route et  270 kilomètres à notre actif. Nous venons de poser nos valises à Saint- louis. Il nous a fallu 35 kilomètres de plus pour rencontrer notre guide. Avant de prendre la direction des espaces aménagés, devant accueillir une partie des projets du défi agricole.

 « Dakar doit acheter le riz national  pour faire chuter les exportations ». 
observe Serigne Mansour Diop, conseillé agricole à la SAED, dans la zone du lac de Guiers, revient sur la chaine des valeurs, et explique que : « pour la production de riz au Sénégal, la chaine des valeurs part de la demande de crédit au niveau de la CNCA, les producteurs au niveau  des unions de bases formulent leur demande de crédit, passé cette étape des bons sont délibérés en travail des sols, en eau ,en engrais, en semences ;après les bons. On met en marche les stations de pompage, qui sont gérées par les producteurs avec l’hydro-location, ils payent  75 .000 Cfa au casier par l’hectare, il y’a aussi un pompiste qui est engagé par l’union locale.  Des tracteurs (faisant référence aux mille tracteurs commandés au Brésil) sont mis à leurs dispositions par l’Etat au moment du travail des sols, les unions de bases donnent des bons de CNCA aux prestataires de services.  Les procédures de mise en eau, les semis, l’entretien et le suivi des cultures en passant par l’engrais, les herbicides ; Souvent les difficultés tourne autour du  remboursement des crédits. Et il faut les sensibiliser à rembourser à temps. Et c’est un problème parce que chaque fois ils ont des alibis mais un diagnostic a permis de comprendre que le riz n’était pas vendu à temps, ou des soucis d’écoulement. Actuellement la nouvelle organisation a épongé les dettes et les producteurs peuvent repartir sur de nouvelles bases.
 Nous avons deux types de récoltes à ce stade, récolte manuel, et mécanisé.

 Pour les moissonneuses batteuses elles y’en a pas trop dans le delta, mais il y’a l’Etat qui promet de renforcer le parc automobile en moissonneuse batteuse. Après les récoltes battages ; Nous passons au conditionnement dans certaines zones, on avait constaté le manque de stockage mais pour cette année l’Etat a construit des magasins de stockage pour conserver le riz et les cultures de maraichages comme l’oignon, après le stockage, il y’a la transformation qui est assurée par les prestataires de services, les industrielles, des privés, qui y’ont des décortiqueuses locales, qui ne sont pas de la dernière génération et ne contenant pas de trieuse ; Pour les décortiqueuses standards, nous obtenons du riz de qualité après décorticage donc ce riz de qualité va permettre aux producteurs d’exporter son riz. S’il le souhaite ou de vendre dans le marché local donc c’est avec ce riz  de qualité que l’Etat à opter, pour atteindre l’autosuffisance alimentaire d’ici 2017. Dans la chaine de valeur, il y’a aussi les femmes, qui sont d’un apport incontournable.

Pompiste de la station de « Mberes » à quelques encablures du pont gendarme et président d’union à « poolo» Mactar est un producteur d’oignon. Ses terres s’étendent sur moins d’un hectare.Il y cultive de l’oignon que l’on désigne sous le vocable de « Ngagne Mbaye », sa production est à 200 sacs, son prix varie entre 8.000 mille et 10. 000 mille sur le marché.sa culture dure quatre mois, et le poids des contenants est de 45 kilos,     



-               La maitrise de l’eau, une pierre angulaire :
Les statistiques mondiales,  imputent à l’agriculture 70% de la consommation mondiale. Avec l’explosion démographique, les données mondiales sur l’eau pour l’agriculture ont été multipliées par six entre 1900 et 1975.
Comme technique pour une meilleure optimisation de la ressource, l’irrigation .Pratiquée par submersion au sein de la rizière. Elle se  matérialise  par différentes phases, pompage, conduite, et arrosage. Des vannes   assurent la rétention et la diffusion de la ressource vitale au niveau des canaux. Selon les explications de Mansour DIOP, Elles s’autorégulent par rapport au débit. Et l’arrosage dépend des besoins elles peuvent libérer entre « 5 litres par seconde à 50 litres par seconde ».

-          La confiance s’installe chez les producteurs pour nourrir le Sénégal.

Histoire de  mesurer l’état de confiance des producteurs, il n’existe pas meilleur baromètre que d’aller à la  rencontre les acteurs. Il est  18 heures, nous voilà dans les magasins de stockage de riz de thiélène. Traité après la récolte, la mise en sac s’opère avec la balance pour peser le sac de 50 kilos qui coute « 14.000 mille Cfa sur le marché. Tandis que le sac de 25 kilos se vend à 7.000 mille Cfa » observe Déguène, responsable des lieux. 
 Pour le président de l’union de thielène, il existe une très grande différence entre les anciens projets et celui –ci. Il  argue que : « Contrairement à la GOANA de l’ancien président, nous constatons une très grande différence, l’autosuffisance en manioc a connu un échec pour la bonne et simple raison qu’on nous avait imposé cette culture qui nous ait étranger. En ce qui concerne le riz nous sommes enthousiastes, d’entamer sa culture, car c’est notre domaine. Nous devons vivre de notre riz, il a plus de qualité que le riz importé. »
A la question de la commercialisation, il estime que : « il y’avait trop  de résidus, et au même titre  que les cars rapides à Dakar, il a fallu mettre les bus tata en circulation pour alléger le transport ; c’est la même approche qu’il faut adopter. Il faut récupérer les décortiqueuses artisanales, et remettre des décortiqueuses standards aux propriétaires. »
« Tous les moyens sont réunis pour l’atteinte de l’autosuffisance. » L’état de confiance pour accéder à « l’autosuffisance alimentaire » en riz est Selon le producteur  un objectif à atteindre ; « Car un paysan sénégalais peut nourrir dix sénégalais. » Soutient Mambeye , avant notre retour à la ville de saint – louis.

-          La sécurité alimentaire : Oui ! Mais à quel prix ? la mécanisation de l’agriculture et l’introduction à outrance d’herbicides voire de fertilisants chimiques n’ont-t-elles pas des conséquences incalculables sur l’environnement ?
L’agriculture intensive permet l’atteinte d’un certain niveau de rendement. Mais le risque pour les sols est notoire. Déjà, les aménagistes des terres doivent faire face au phénomène de la salinisation des terres. Si l’on en croit les  propos de Badara, jeune exploitant, et habitant de thilène : « Des terres aménagées et abandonnées par la SAED sont toujours dans l’inertie  à SANAR». Ce que nous confirme Mansour Diop technicien de la SAED. Et si l’on sait que : « La perte de terres arables du fait de la salinisation des sols dans le monde représente 500 m2 par seconde, soit 3 hectares chaque minute et près de 1, 57 million d'hectares perdus chaque année, souvent de manière irrémédiable ».
 L’échéancier agricole entraine l’usage démesuré de nitrates et des produits phytosanitaires .A l’heure où les pays victimes de la « révolution verte » restructurent, repensent  et transitent vers d’autres paradigmes agraires. Mettant en corrélation la production agricole et la protection de l’environnement. Le Sénégal opte pour l’intensification de son agriculture au risque de perdre ses sols arables, et de contaminer ses effluents avec de la chimie non maitrisée. Manger sain rime avec sécurité alimentaire   Nous disent les souverainistes.

-                Le foncier, un ingrédient du  « syndrome indien » :

En Inde, 250 000 agriculteurs se suicident chaque année à cause de l’expropriation des terres et de l’instabilité de l’agriculture, selon le National crime bureau records. Pour ne pas en arriver là, argue badara « je pense qu’il faut essayer d’intégrer la vie sociale de l’agriculteur et étudier les paramètres de solvabilité d’un paysan. Il a comme unique  garantie son champ. Il poursuit : « Durant toute la période agricole, il s’endette en aval espérant toujours le bon résultat de son récolte pour payer sans ce résultat escompté. Sa terre est hypothéquée et reprise par les préteurs », faisant référence à la banque. En deux ans, plus de cinquante millions d'hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d'autres sont en voie d'être cédés. À tel point que l'ONU s'en est alarmé : le patron de la FAO de l’époque, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d'un néo-colonialisme agraire ».
                                                                                                                        Par Pape Mbor