( SENEGAL-UE) Par Pape
Mbor :
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Cliché Aqua |
Jamais accords n’ont fait aussi
échauffé et ébouillanté les esprits envers les autorités étatiques, le ministre
de la pêche, et l’UE. Avec l’annonce des accords de pêche, C’est un raz de
marée qui a agité les médias sénégalais. Au cœur du problème, la somme de neuf
milliards Cfa versé à l’Etat. Autorisant trente et huit (38) navires européens
de pêcher sur l’espace maritime sénégalais ou zone économique exclusive (ZEE),
pour une durée de cinq ans.
Cette acceptation, soutient l’Etat
sénégalais ne concerne que le thon et le merlu (Thiof). Argument que les
parties prenantes ont du mal à digérer et
considère la somme « dérisoire ». Mais la polémique autour des
accords de pêche est-elle justifiée ? C’est ce que nous essayerons de voir
sur ce papier.
Que nous offre le tableau de la
pêcherie mondiale ?
Face à la crise alimentaire qui se généralise.
Il est admis désormais que La gestion
des ressources naturelles constitue l’un des chainons pour une pêche durable. Cette
approche implique alors une nouvelle façon de gouverner. De surcroit rien qu’en
2009 : « 30% des stocks de poissons ont été surexploitées, 20% de
plus qu’en 1974».Nous explique la cible 7b du document de synthèse sur les
objectifs du millénaire pour le développement. « La plus grande proportion
de surexploitation a été enregistrée dans les principales régions de l’Océan
Atlantique, de la Méditerranée et de la mer noire, ou 50 % ou plus des stocks
de poissons sont en dehors de leurs limites biologiques de
sécurité ».ressort le document de synthèse.
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Cliché/OMD |
Existe-t-elle une raison légitime de
reconsidérer les accords comme le soutient les organisations non
gouvernementales ?
Selon la liste rouge de l’union
internationale pour la conservation de la nature l’UICN : « Le merlu est répertorié et fait du
coup partie des 40 espèces de poissons menacés». Cette préoccupation a
connu une application pratique avec le « sauvons le thiof » lancé par
greenpeace Afrique pour effectuer un coup de zoom sur la surexploitation du
« thiof » à ce titre un mareyeur
du nom d’Abdoulaye NDIAYE, à Ngaparou soutenait que : « Il n
y’a plus de thiof au Sénégal. « Ceux retrouvés sur le marché sénégalais proviennent
de la Guinnée Bissau ou des bolong, zones de
reproduction ou la pêche est interdite ».
Publié le 24 juin 2014, le
rapport de la Commission Océan Mondial donne des explications sur les Captures en haute
mer du thon. Et stipule que : « Le thon tropical est aussi
traqué à l'intérieur de la ZEE des pays africains, la raison principale des
accords de pêche avec compensations financières entre l'UE et ces pays ».
Dans Le Marin, un responsable d'Orthongel (organisation des armements français)
expliquait qu’en 2013 que : « les 2/3 des captures thonières se
pratiquaient à l'intérieur des ZEE de ces pays africains... Il resterait donc
1/3 de prises en haute mer soit 33 000 tonnes de thon tropical... »
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Cliché/Aqua |
Pratiques de la participation et de la
concertation pour un élan durable.
La disparition des espèces est un
phénomène naturel. On constate néanmoins une accélération sans précèdent des
phénomènes d’extinction. D’aucuns estiment ce rythme au moins à cent fois,
probablement mille fois ce qu’il était avant l’apparition de l’homme. Il est de
la responsabilité de tous les acteurs locaux et internationaux de protéger ce patrimoine commun. Pour ne pas
assister à un spectacle similaire à l’érosion massive des espèces disparu à
l’ère géologique. Aujourd’hui, il est
crucial d’appeler à la table des
négociations les parties prenantes, car l’accès à l’information, la
participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en
matière d’environnement montrent que ces préoccupations ne sont pas propres à
une entité, mais à tous.
Pape Mbor NDIAYE Consultant junior TSE3P-Réd chef Quoidevert?
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