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En vert pâle ce que représentées nos forêts 8000 ans avant – En vert foncé ce qui reste de nos forêts. |
La science nous dit que
l’Afrique va plus subir les impacts du changement climatique. En effet, sur la
période allant de 2005 à 2010, le continent a enregistré des pertes nettes «évaluées à
3,4 millions d’hectares», selon le rapport 2013 des OMD. Pour y voir
clair, prenons le pouls sur la forêt
tropicale du Congo (La deuxième forêt mondiale de par sa taille).
On assiste aujourd’hui à la décadence d’un des «poumons planétaires».
En témoigne l’image
ci-dessus, qui en dit long sur l’état de santé de la deuxième forêt mondiale. Cette déforestation
fragilise l’Afrique, rend vulnérables ses agriculteurs, ses pêcheurs, et obère
toute possibilité de séquestration du carbone. Etat de fait qui empêche la
planète de respirer.
A en croire le rapport 2013
sur les OMD. Depuis 1990 « les émissions mondiales de CO2 ont augmenté de
plus de 46 % ».Prendre des mesures à temps, va éviter au continent tout
phénomène «cas pire».
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Cliché- UN |
Ligne
automatique suivie par la réhabilitation de la mangrove dans le bas Congo.
Financé par
la FAO, dans le cadre de son programme de coopération technique, ce projet,
d’une durée de deux ans, vient en réponse à une requête formulée par le
gouvernement congolais et s’inscrit dans le cadre du domaine prioritaire
relatif à la protection de l’environnement et la lutte contre les changements
climatiques défini par la République démocratique du Congo à travers le Cadre
de programmation pays (CPP). Il s’inscrit également dans le cadre de la
stratégie de la FAO pour les forêts et la foresterie adoptée en 2010 et
participe à la mise en œuvre de l’Objectif Stratégique 2 visant à «rendre
l'agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables».
Selon le représentant de la FAO, M. Ndiaga Guèye, le
projet aidera à inverser la tendance à la dégradation du seul parc côtier de la
RDC et unique site d’importance internationale du littoral atlantique
congolais. Il contribuera également à développer le programme d’écotourisme
pour un accès aux financements de la réduction des émissions résultant de la
déforestation et de la dégradation des forêts (REDD) en vue de
générer des contributions durables. «Les domaines d’intervention de ce programme sont : la restauration du
site, la valorisation de ses ressources et le développement des alternatives
socio-économiques au profit des communautés riveraines».
Ce projet qui sera mis en œuvre en collaboration avec
le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme va aider
l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à identifier les
activités illicites et proposer des alternatives conformes à la protection du
parc. Seront également associées à ce projet, toutes les parties prenantes. Il
s’agit notamment de l’Union internationale pour la conservation de la nature
(UICN) dans l’accompagnement et l’appui des politiques en vue d’une gestion
durable des ressources naturelles, ainsi que certaines ONGD locales
en ce qui concerne les inventaires et la protection des faunes et flores, le
reboisement, la formation, l’accompagnement des structures et la sensibilisation.
Au terme de deux ans de mise en œuvre, il est attendu
une amélioration de la gouvernance du parc marin de mangroves (PMM) et de la
capacité des services environnementaux, de la santé des écosystèmes, la
protection de la biodiversité et l’amélioration des moyens
d’existence de la population riveraine.
En mémoire, le parc marin des mangroves (PMM) situé
dans la province du Bas–Congo en RDC est une réserve naturelle intégrale de 76
000 ha dans laquelle vivent de nombreux lamantins. Ce site de mangroves est
vital pour la reproduction de nombreuses espèces de poissons, coquillages, et
crustacés, dont la disparition entrainerait un appauvrissement
extrême des réserves halieutiques de la sous-région, voire la disparition de
nombreuses espèces.
Le projet a officiellement été lancé le vendredi 11
avril 2014 à Moanda au Bas-Congo par le ministre provincial de l’Environnement,
M. Florent Masaki, en présence du représentant résident de la FAO en République
démocratique du Congo, M. Ndiaga Guèye.
Pape Mbor
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