mardi 15 avril 2014

Abdoulaye Barry: "Aujourd’hui le seul secteur où l’on peut joindre l’utile à l’agréable, c’est celui du développement durable. C’est un créneau porteur.»


Abdoulaye Barry, journaliste - Président
du Groupe recherche environnement
Presse (GREP) – Panéliste
«Avant de parler de développement durable, il faut d’abord éradiquer la pauvreté endémique dans laquelle nous sommes plongés depuis longtemps. Au début, on accusait, à tort ou à raison, la colonisation. Mais là ça fait plus de 50 années qu’on est indépendant. «Pour y arriver, la communication est importante, parce que là on est en plein dans une histoire de changement de comportement. Et là les médias ont un rôle extrêmement important à jouer."




«C’est pathétique de vivre une situation comme celle-là et de parcourir les journaux le matin. Voyez un peu la une des journaux. Aujourd’hui, on a des problèmes d’emplois, de comment assurer notre alimentation ?comment se soigner ?, etc. 

Tout le monde est en sursis dans ce pays, et on voit à la une des journaux comme : «On a surpris un tel sur la femme d'autrui» et ce n’est même pas une personnalité, c’est un citoyen lambda, alors qu’il y a des problématiques extrêmement importantes. Heureusement que nous ne sommes pas dans une bulle. Les gens commencent à s’intéresser aux problèmes sur l’environnement, ce qui nous
Donne plus de place. On voit de plus en plus de jeunes qui se disent que finalement cela peut être valorisant de parler de ces questions alors qu’au départ, on nous prenait pour des fous.

«Aujourd’hui, si on avait une bonne politique par rapport aux bonnes pratiques qui se font ailleurs qu’on peut importer chez nous, on aurait pu gagner beaucoup. «Donc on peut essayer d’identifier les bonnes pratiques et les vulgariser et, faire de sorte à avoir une masse critique dans les médias. Nous pouvons être optimistes. On a épuisé les autres secteurs, aujourd’hui le seul secteur où l’on peut joindre l’utile à l’agréable, c’est celui du développement durable. C’est un créneau porteur.»


                                                                       Propos recuillis par Baye salla MAR

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